Ce groupement de texte est composé de trois comédies, Les Fourberies de Scapin (1617), Dom Juan (1665) de Molière et Le mariage de Figaro (1784) de Beaumarchais. Nous verrons que pendant deux siècles différents la relation maître/valet peut amener à faire rire voire même porter à la réflexion. Montrez que les extraits cherchent à la fois à faire rire et à faire réfléchir sur la relation maître/valet.

Nous pouvons observer que Les Fourberies de Scapin et Dom Juan sont deux dialogues avec une relation entre un maître et son valet comme le suggère Les Fourberies de Scapin avec Scapin le valet et Géronte le maître ; ainsi que Dom Juan où le valet se nomme Sganarelle et le maître Dom Juan. Ce n'est pas le cas dans le troisième extrait, Le mariage de Figaro est un monologue mené par le valet Figaro, qui reproche ses privilèges à son maître.
Sganarelle est très complice de son maître comme on le voit dans l'expression «Je veux savoir un peu vos pensées à fond.» (L.1) alors que dans les deux autres textes les valets s'opposent à leur maître ; Scapin cherche son maître en courant partout feignant ne pas le voir et quand il daigne enfin le voir il dit : «Ah ! Monsieur, il n'y a pas moyen de vous rencontrer.»
Figaro et Scapin sont deux valets qui se ressemblent un peu puisqu'il vont tous les deux organiser leurs mariage alors qu'à l'époque un valet ne se marie pas que se soit au XVIIème (Les Fourberies de Scapin) ou au XVIIIème siècle (Le mariage de Figaro). Contrairement aux autres Sganarelle va aider son maître à organiser son mariage.
Le texte propose différents comiques ; un comique de geste avec Sganarelle qui tombe à la fin de son discours par ce qu'il n'est pas à la hauteur de ce qu'il vient de dire.

Nous pouvons aussi analyser que ses textes cherchent à faire réfléchir les lecteurs. Sganarelle essaie de savoir le fond de pensé de son maître en lui posant de nombreuses questions par rapport à la religion alors qu'à l'époque un valet n'a pas la stature de