Corpus
Les trois documents appartiennent au courant littéraire et pictural de l'autoportrait. Dans le premier document L'Âge d'Homme, l'auteur se décrit tout en se dévalorisant, avec l'aide de termes péjoratifs tels que: laid, petit... ou avec des phrases montrant clairement le rejet de son image « J'ai horreur de me voir à l'improviste dans une glace ». Dans le deuxième document Mémoires de deux jeunes mariées c'est Louise de Chaulieu qui dresse son portrait en s'adressant à Renée de Maucombe, contrairement à L'Âge d'Homme, elle se valorise. Quant au troisième document, c'est une peinture, où Norman Rockwell s'isole lui même en train de peindre ses portraits, d'où Triple Autoportrait vue qu'il se représente trois fois de manières différentes. Il y a aussi comme un écart entre l'autoportrait littéraire et pictural, le mot autoportrait en lui même évoque plus spontanément des peintres plutôt que des écrivains. Mais on peut aussi retrouver cette idée de peinture dans l'autoportrait littéraire, par exemple dans L'Âge d'Homme par Michel Leiris, il commence par faire son portrait physique, il commence par son visage, en détail. « J'ai des cheveux châtains coupés court afin d'éviter qu'ils ondulent » (ligne 2). Puis il s'élargit et passe à sa silhouette « Ma tête est plus grosse que mon corps » (ligne