Corpus
Tout d'abord, dans les textes Andromaque et le Combat de nègre et de chiens, une seule femme parle, et exécute donc un monologue. Dans le premier texte, c'est plutôt le champ lexical qui représente la folie, premièrement celui de la colère avec « courroux » « rage », ou alors de la haine et l'envie de se venger « l'assassiner » « venger » « périsse », parallèlement au texte de Koltes, la folie s'exprime par les didascalies « Elle regarde autour d'elle », « Elle s'approche de l'arbre », « Elle regarde Alboury », qui montrent que la femme ne tient pas en place. Chacune d'entre elles s'agitent « Errante et sans dessein je cours dans ce palais», ce qui en plus de ça fait supposer qu'elle ne sait pas ou elle va, ou bien dans l'autre texte dans la didascalie « Elle s'agite » « Elle regarde autour d'elle ». Cela montre qu'elles agissent toutes les deux dans un tempérament de folie. L'antithèse dans Andromaque « Et prête à me venger, je lui fais déjà grâce! » rejoint l'idée qu'une incohérence dans ses propos est présente, tout comme Leone « Vous êtes si grave, et moi, la gravité ! » puis elle rétorque un peu plus loin dans le texte « Il y'a vous, si grave ; j'aime bien la gravité ». Les deux femme contredisent donc leurs propres pensées. De plus, dans le texte La Folle de Chaillot, la folie s'exprime premièrement par sa tenue vestimentaire exubérante « Jupe de soie faisant la traîne, mais relevée par une pince à linge de métal » indique une femme différente de celles qui constituent la société, et qu'elle se soucie de son apparence, sans pour autant se soucier de