Corpus
Il s’agira de montrer ici comment ces extraits rendent ils comptent la grandeur d’âme des personnages.
Dans Cinna, acte V scène 3, publiée en 1642, l’auteur, Pierre Corneille nous fait comprendre que l’empereur Auguste qui a fait tuer le père d’Emilie, est apte à pardonner. En effet, Auguste clame « Soyons amis, Cinna, c’est moi qui t’en convie » comme on peut le constater à la ligne 9 ainsi que « Commençons un combat qui montre par l’issu Qui l’aura mieux de nous, ou donnée, ou reçue » l.13. L’empereur est donc prêt à pardonner Emilie « Vous conserve innocents et me rend mes amis ».l 44.
De ce fait, Emilie et Cinna regrettent d’avoir comploter contre l’empereur, par conséquent Emilie dit « Et pour preuve, Seigneur, je n’en veux qu’à moi-même » (l.30). Assurément, Emilie est même prête à le servir en dépit de se faire pardonner « L’ardeur de vous servir succède à sa fureur ». (l.36). De son côté, Cinna donne raison à Auguste en déclarant «Ô clémence qui rend Votre pouvoir plus juste et mon crime plus grand. »
En effet, Auguste apparaît dans cet extrait de tragédie comme un personnage compréhensif, et doté d’une bonté remarquable. Auguste accepte donc le mariage entre Emilie et Cinna, « Et que demain l’Hymen couronne leur amour. » (l.48).De son côté, Maxime, réagit de manière remarquable puisqu’il dit « Je ne murmure point, il a trop de justice, Et je suis plus confus, Seigneur, de vos bontés, Que je ne suis plus jaloux du bien que vous m’ôtez. » (l.50)
Cette dernière réplique de l’extrait montre