Corpus
Dans ce corpus nous allons comparer Baudelaire et Verlaine, deux poètes du 19ème siècle. Pour cela nous nous appuierons sur le recueil Poème Saturien de Verlaine, ainsi que l’œuvre de Baudelaire, Les fleurs du mal. Tous deux ayant vécu dans la même époque, ils étaient considérés comme des « poètes maudits ». Quelles sont les similitudes et différences présentent dans ces œuvres ?
Ce travail de comparaison permettra d’examiner les analogies concernant les deux poètes. Pour cela on s’appuiera sur la thématique, les registres, les formes poétiques et le style, puis nous nos intéresserons aux différences qui signent la singularité stylistique de chacune d’elles.
Charles Baudelaire exprime son ennui de la vie dans ces poèmes, tout comme Verlaine. Dans le poème « Spleen 78 » de Baudelaire on peut y observer une crise du poète, en effet le champ lexical du renfermement est présent, « couvercle », « cachot », ou encore « barreaux » et les termes « gémissement » et « en proie au long ennui », renforce cette idée de crise et de dégout de la vie. On peut ressentir les mêmes sentiments cher Verlaine dans le poème « L’angoisse ». Les expressions « Je ne crois pas en Dieu » et « L’amour, je voudrais bien qu’on ne m’en parlât plus » reflète une lassitude de la vie qui est accentué au V.12 par « lasse de vivre ». De plus le lexique de la vie est présent, « mourir », « affreux », et « naufrage ». On retrouve ce même lexique cher Baudelaire, on peut en conclure que les deux poètes ont le même sentiment de mélancolie et de dégout de la vie.
Au contraire, on peut aussi observer cher les deux poètes l’expression de l’idéal. Ce dernier est présent dans le poème « A une femme » de Verlaine. Ce dernier fait l’éloge de la femme, ce qui accentue l’idéalisme de Verlaine. Cette présence est omniprésente dans le poème « Mon rêve familier » par les expressions, « brune », »blonde », « rousse », « femme ». De plus, on retrouve le lexique du rêve, « rêve »