Ce corpus est constitué de quatre poèmes. Nous observons les poèmes « J’ai tant rêvé de toi » de Robert Desnos, publié en 1930 et « Tant » de Claude Roy en 1987. Les deux autres poèmes sont « Mon rêve familier » de Paul Verlaine et « la Dame de carreau » de Paul Eluard, tous deux publié au XIXème siècle. Nous allons faire le rapprochement entre ces quatre poèmes en étudiant ses différents points communs de ce poème. Ces quatre œuvres appartiennent au registre lyrique, qui est l'expression des sentiments personnels. En effet, on y trouve la présence de la première personne du singulier ; « je fais », « j’ai ouvert », »je lui dis ».Une autre caractéristique du registre lyrique est l'expression des sentiments. Ici on retrouve le champ lexical des sentiments dans chaque poème « pleurant », «merveillée», «m’éblouit »…
Ces œuvres traitent également du même thème: Le rêve. En effet le champ lexical du rêve est très présent ; « je fais souvent ce rêve », « j’ai tant rêvé de toi », « je rêve ».
L'amour est aussi très présent dans ces poèmes et la femme idéale semble la plupart du temps irréelle ou insaisissable. On peut remarquer que tous les poèmes évoquent le même sujet, à savoir un homme qui exprime son amour à une femme. On relève aussi dans les poèmes « Mon rêve familier », « la Dame de carreau » et « Tant », que l’auteur ne s’adresse pas à la femme directement. On peut le repérer car les auteurs utilisent la troisième personne pour lui exprimer ses sentiments « car elle me comprend » et « Tant je l’aie regardée ».En revanche, dans le poème de Robert Desnos, l’auteur s’adresse à sa femme, car on voit qu’il emploie le tutoiement « J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité », « J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille ».
Autre point commun à tous les textes, la description d’une femme « mystérieuse », il est dit « d’une femme inconnue » dans le poème P. Verlaine « mais sans la reconnaître » de Paul