Corpus
Écrit dans un registre polémique voire satirique parfois,ces 4documents ont pour thème La condition Féminine vu par l'homme depuis le siècle des lumières du milieu XVI ème siècle jusqu'à nos jour. Chaque texte fait l'éloge de la femme et en quelque sorte blâme l'homme ( exemple texte a : ''des reines qui valent bien des rois.'' (l27) ; texte b: il veut commander en despote sur un sexe qui a reçu toutes les facultés intellectuelles '' (l20-22). D'ailleur, ils suivent la logique du discours argumentatif surtout le texte A : La thèse rejetée , La concession et L’organisation logique
Le texte a est un dialogue philosophique qui met en scène l'indignation de Madame de Grancey d'une facon divertissante lors d'une conversation avec l'abbé de Chateauneuf, suite à la lecture des épitres de Paul. On assiste à un plaidoyer fortement argumentatif de la part de celle-ci, défendant la cause féministe. Elle est contre la dépendance des femmes à leurs mari et utilise comme argument le fait que la différence entre les deux sexes ne repose pas sur une hiérarchie, mais sur une complémentarité. Tel est les lois implicites de « la nature » (l10) mais dit explicitement dans ce texte. La femme est ainsi, aussi nécessaire à l’homme que l’homme est nécessaire à la femme. Les mots que madame de Grancey emploie insistent sur cette idée de complémentarité : « nécessaire », « union », mais aussi les pronoms réfléchis réciproques (« les uns aux autres »).