Corpus
Florian : Je m’appelle Honoré, Honoré de Balzac. Je suis né le 20 mai 1799 à Tours de l’union de Bernard François Blassar et Anne-Charlotte Sallambier.
Pauline : A sa naissance, j’ai dû placer Honoré en nourrice pour m’occuper de mon autre fils. Par la suite, j’ai eu 3 autres enfants, Laure et Laurence avec mon mari, et Henri avec mon amant, Jean de Margonne.
(Florian assis à une table, il lit)
Charlène : Le jeune Honoré a fait ses études à l’internat du collège de Vendôme entre 1807 et 1813. Il était déjà passionné par la lecture étant jeune, c’est ainsi qu’il est victime d’une encéphalite par abus de lecture.
Pauline : Mon mari et moi voulions que notre fils devienne notaire, il a donc été envoyé à la faculté de Droit et est devenu clerc de notaire
Florian : (s’adressant à sa mère) « Je préférerai mille fois me destiner à la littérature ! »
Charlène : Dès lors, il y eu une rupture au sein de la famille de Balzac. Honoré commence alors la lecture de grandes œuvres, ainsi que l’écriture d’un premier essai, Cromwell (1919) qui est un échec. Il s’essaie ensuite au journalisme, à l’imprimerie, devient libraire et acquiert même des notions de politique.
Florian : Par la suite, ma famille a déménagé à Villeparisis, j’ai pu faire ainsi la connaissance de ma voisine, Antoinette de Berny.
Pauline : J’étais alors âgée de 45 ans, soit 22 ans de plus qu’Honoré que j’ai tout d’abord engagé en tant que précepteur pour mes filles
(s’assoit à la table, dialogue entre Balzac et madame de Berny)
Florian : « Laure, la Dilecta, ne vous refusez pas à moi, vous êtes ma confidente, ma protectrice »
Pauline : « Vous êtes trop jeune pour moi Honoré » Mais il se montrait de plus en plus pressant, et j’ai finalement cédé, en ignorant la différence d’âge
Charlène : Balzac attribuait à madame de Berny les surnoms de Laure, en référence au prénom de sa sœur adorée, ou de « La Dilecta », qui signifie « bien-aimée » en latin. Tout en