Corpus
Nous avons affaire ici, à un corpus de trois textes : Hamlet, une œuvre de William Shakespeare, La machine infernale, un texte écrit par Jean Cocteau et une bande dessinée qui parodie Hamlet, réalisée par Gotlib et Alexis et publiée dans Cinémastock (album regroupant des bandes dessinées parodiques publiées dans le journal Pilote et réalisées par Gotlib et Alexis). Il s’agira ici de montrer sur quels procédés principaux repose la parodie dans le texte de Jean Cocteau et dans la parodie de Hamlet.
Dans les deux parodies, nous pouvons noter la présence de l’utilisation de comiques relatifs au théâtre comme le comique de situation qui est produit par la situation d’un personnage dans l’histoire qui est racontée. En effet, dans La machine infernale, le comique réside dans la situation dans laquelle se trouve le fantôme : il ne peut pas être vu, ni entendu. Il essaye de se faire entendre : « Ne me voyez-vous pas ? Ne m’entendez-vous pas ? ». Remarquons également le comique de mot : « Zizi », « pourri », « vous allez faire perdre la tête à ce pauvre gamin ». Les répliques ne veulent rien dire, elles sont dites grossièrement. Nous avons l’impression que les personnages se moquent les uns des autres. Nous le justifions grâce à l’emploi de l’ironie dans la réplique du jeune soldat quand il dit : « Tiens ! On n’y avait pas pensé ». Ces parodies font plus rire que peur. Les dessins de la bande dessinée sont réalisés avec des couleurs joyeuses comme le vert, le rose, le bleu… Nous pouvons affirmer que les auteurs de ces deux parodies ont recours au burlesque, qui par définition est un procédé qui utilise des termes comiques, familiers et sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité dans un texte.
Néanmoins, certains procédés sont propres à chaque parodie. Si nous comparons le texte de Shakespeare avec ces deux parodies nous pouvons nous rendre compte de la différence entre un texte grave, tragique et une parodie comique et burlesque. Dans