CORPUS
Le corpus soumis à notre étude est composé de quatre textes : Les Misérables de Victor Hugo, « Le Temps des cerises » de Jean-Baptiste Clément, « C » de Louis Aragonet « La plaie que, depuis le temps des cerises... » de Jean Cassou. Nous allons voir pourquoi ces quatre textes, faits de chansons et de poèmes, sont des chants de révoltés et de résistants.
Toutd'abord, dans l'extrait des misérables, nous pouvons voir que l'auteur mentionne les acteurs de la Révolution,Voltaire et Rousseau. A travers « Gavroche dehors » , Hugo nous montre que les deuxphilosophes des Lumières sont fautifs de cette Révolution qui a supprimé les libertés. En effet, Gavroche (l'enfant des rues) est utilisé par Hugo afin de critiquer ces actes révolutionnaires mais aussi lasociété, contrariée, qui souhaite garder ses droits. On peut voir parmi les différents chants que Gavroche accuse les deux philosophes de leur « triste » sort comme aux vers 10 et 11 « Je ne suis pasNotaire, C'est la faute à Voltaire ». On peut dire aussi que le jeune garçon, récupérant les munitions des cadavres, montre sa résistance en luttant contre la mort, vers 24 « Gavroche n'était tombéque pour se redresser ».
Ensuite, « Le Temps des cerises » de Jean-Baptiste Clément dénonce le massacre des révoltés de la Commune. « Quand nous chanterons le temps des cerises, Sifflera bien mieuxle merle moqueur » (vers 6-7) ici, les cerises nous font penser au sang ou aux balles et le sifflement du merle au sifflement des balles qui nous renvoient au sang des morts et des blessés après lemassacre en 1871. Clément utilise le champ lexical de la souffrance avec les mots « souffrir », « douleur », « sang »...
Par ailleurs, « C » de Louis Aragon nous fait penser à un chant de