Corpus
Nous avons affaire ici, à un corpus de quatre œuvres littéraires, et d’un document iconographique, portants tous sur la dénonciation de la guerre : le premier texte est extrait de l’œuvre Les Caractères de La Bruyère intitulée «Du souverain ou de la République», le deuxième est un autre extrait mais de l’œuvre nommé L’Encyclopédie, « Paix » de Damilaville (œuvre emblématiques des Lumières écrites par des centaines d’auteurs différents), le troisième texte de Voltaire (avocat fer de lance des Lumières, ayant notamment écrit Candide) est l’extrait « Guerre » de son œuvre complète Dictionnaire philosophique portatif, le quatrième texte lui est tiré de l’œuvre La guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux, enfin, nous avons le document iconographique qui est quant à lui un dessin de Plantu (célèbre caricaturiste contemporain de notre époque célèbre pour avoir reçu le prix Mumm grâce à son dessin « Gordji chez le juge »).
Il s’agira de montrer ici comment les auteurs dénoncent et critiquent la guerre.
Nous pouvons regrouper ces textes et l’œuvre iconographique en deux groupes l’un cherchant à persuader et l’autre à convaincre. Nous pouvons associer les œuvres de Damilaville et de La Bruyère à un procédé argumentatif de conviction, et les œuvres de Voltaire, Jean Giraudoux et de Plantu à un procédé argumentatif de persuasion.
Les œuvres respectives de La Bruyère et Damilaville ont pour objectif, de faire adopter leur point de vue aux lecteurs par des démonstrations logiques s’appuyant sur des faits réels, de convaincre ! La Bruyère, comme l’auteur de l’article « Paix », énonce des faits que nul ou presque ne peut réfuter. Procédé notamment visible par la présence de présent de vérité générale et de phrases affirmatives, présente par exemple dans Les Caractères, « La guerre a pour elle l’antiquité » ligne 1 ; « elle a été dans tous les siècles » ligne 1 ; « de tout temps les hommes