Corpus
Tout d'abord, les quatre textes traitent l'absurdité de diverses façons, d'une part religieuse, d'autre part politique. Ils possèdent donc le même but, forcer les gens à penser comme eux. Un régime totalitaire, qui ne dépend que d'une seule personne dans des contextes assez variés. Pour le démontrer, ces trois auteurs ont utilisé le même fil conducteur : ils se sont tous appuyés sur des personnes qui ne ressemblent pas à l'ensemble de la société, des personnes qui se comportent différemment ou qui appartiennent à une espèce différente. Ces hommes sont alors séquestrés puis subissent les conséquences. Il est perçu comme un causeur de trouble alors que le problème ne vient pas forcément d'eux. L'injustice est très bien décrite dans ces quatre textes: le Dialogue du Chapon et de la Poularde les deux animaux subissent une torture pour le plaisir humain ''C'est donc pour avoir la voix plus claire qu'on nous a privé de la plus belle partie de nous-même?-Hélas! Ma pauvre poularde, C'est pour nous engraisser, et pour nous rendre la chair plus délicate […] car ils prétendent nous manger.''. Dans l'autodafé de Candide les personnages sont séquestrés alors qu'ils n'ont rien fait ''On avait en conséquence saisi […] deux Portuguais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard'' et ''on vint lier après le dîner le docteur Pangloss et son disciple Candide, l'un