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Vous montrerez comment la description de la nature intervient dans les trois textes.
Les trois textes, deux du vingtième siècle et un du dix-neuvième, mettent en scène un retour à l'état primaire chez trois hommes de culture et de patrie différente.
Les trois auteurs s’appuient sur l'environnement, et donc la nature, de la scène pour y opposer ce retour à un état primaire de violence. La nature présente cet état originel qui fait écho à l'état primitif regagné par l'homme. Inversement, dans La condition humaine la nature est aménagée, altérée, inexistante. André Malraux remplace la description de la nature par une description de l'environnement dans lequel se trouve Tchen, son personnage.
Cette description de la nature est avant tout un moyen de situer la scène, géographiquement et temporairement : « La campagne, brûlée par les rayons ardents de l'été, sent la mort venir avec les premiers vents froid. » ( Thérèse Raquin, l.6 à 8).
D'autre part on peut remarquer que la description de la nature, se situe avant toute action dans les trois textes. Elle est donc là pour situer exactement l'action dans son milieu, et permettre au lecteur de plonger en son sein. C'est donc un procédé de prise au corps et de mise en valeur de l'action.
Dans le texte A, on assiste tout d’abord à une description de la nature : « En face, se dressait le grand massif » (l.2) puis une personnification de celle-ci : « Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles. » (l.6). Le texte C, fait lui aussi une personnification de la nature : « Le ciel s’ouvrait […] pour laisser pleuvoir du feu ». Ces personnifications permettent au lecteur de se sentir plus proche de la nature et donc de l’environnement qui entoure le personnage. Ainsi, le lecteur s’identifie plus facilement à celui-ci.
Le texte C utilise les 4 éléments de la nature, faisant prendre conscience de sa puissance au lecteur : « Le bruit des vagues » (l.6) pour l’eau, «