Corpus
Le narrateur instaure effectivement une proximité avec le personnage du meurtrier.
Lorsqu'on lit ces 3 textes, on constate l'omniprésence du narrateur.
Il voit tout ce qu’il se passe autour des personnages et sait tout de ce qu'ils pensent.
Nous pouvons donner quelques exemples afin d’illustrer nos propos:
« Julien se trouva à quelques pas derrière le banc de Mme de Rênal » : c’est ce qui implique que le narrateur le voit, qu'il peut être témoin de la scène et qu'il est à proximité de lui.
On peut également penser à la proximité psychologique, c'est-à-dire qu’il connaît les pensées, émotions et sentiments du personnage.
Exemples : « Je ne le puis, se disait-il à lui-même ; physiquement, je ne le puis. »
Dans le second texte intitulé La Condition humaine, le narrateur instaure encore une fois une proximité avec le personnage. C’est comme si ils étaient dans la même pièce : « Fasciné par ce tas de mousseline blanche. »
« Il se retrouva en face de la tâche molle de la mousseline. »
Cela nous prouve que le narrateur est tellement prêt d’eux qu'il voit les taches près du meurtrier.
« Dans ses poches, ses mains hésitantes tenaient, la droite un rasoir fermé, la gauche un court poignard. » : Cette phrase montre que le narrateur est encore plus proche du meurtrier car il sait ce que le meurtrier a dans sa poche, comme s’il était à sa place et qu’il se mettait dans sa peau.
Dans le dernier texte, le bourreau ainsi que d'autres personnages sont présents. Le narrateur est aussi présent sur les lieux. Il voit tout, mais ne fait pas parti des personnages. Il n'intervient pas et laisse la scène se dérouler.
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