Introduction
Rimbaud, Verlaine, Ponge, Réda et Cocteau donnent vie dans ces poèmes à des objets de différentes manières. Quels procédés les poètes utilisent-ils pour donner vie aux objets ?

Développement
Dans ce corpus, les poètes utilisent des métaphores pour donner vie aux objets sujets de leur poème. Rimbaud compare lui « Le Buffet » à un « chêne sombre » (v. 1). Réda, dans son poème « La Bicyclette » au contraire des trois autres auteurs utilisent beaucoup de métaphores. Sa bicyclette a la « grâce d'une bête » (v, 8), il compare aussi son vélo à un oiseau : « c'est un oiseau » (v. 9) et finit par définir les roues du vélo comme étant « deux astres en fusion » (v, 21).

La comparaison est aussi beaucoup utilisée. Rimbaud compare « un flot de vin vieux » à l'ombre de son buffet (v. 3-4). Ponge ne cesse de comparer sa valise à un cheval à qui il « flatte le dos » (v. 2), un cheval qui l ' « accompagne au Massif de la Vanoise » (v. 1) et le compare de nouveau à un cheval après l'avoir comparé à un livre : « ce coffre comme un livre est aussi comme un cheval ».

La personnification reste le procédé majeur utilisé par les auteurs. Les auteurs attribuent le plus souvent les 5 sens à leurs objets. Rimbaud avec son buffet qui conte des histoires : « Ô buffet du vieux temps, tu sais bien des histoires, Et tu voudrais conter tes contes et tu bruits » (v. 12-13) lui attribue la parole. Verlaine lui attribue le touché à son piano qui « baise une main frêle » (v. 1).

Rimbaud, Verlaine et Ponge insistent particulièrement sur le fait que leur objet soit vieux. Par exemple, Rimbaud à l'aide du rejet de « Très vieux » (v. 2) marque l'authenticité du buffet et l'importance qu'il a pour lui. « vieilles vieilleries » (v, 5) insiste encore plus sur l'ancienneté de l'objet. Verlaine lui aussi parle de son piano comme étant un vieille objet « Un air bien vieux, bien faible » (v, 4). Ponge lui ne dit pas clairement que sa « valise » est vieille mais le sous entend en