CorpusPeine de mort
1ère ES 2
27/04/2015
Corpus de Français
La question de la peine de mort
Dans ce corpus nous aborderons la question de la peine de mort à travers quatre supports différents. Le premier est la préface de Le Dernier jour d'un condamné, de Victor Hugo, datant du XIXème siècle, 1829. Le deuxième est un texte d'Albert Camus, Réflexions sur la guillotine, écrit en 1957. Le troisième est une chanson de Georges Brassens, Le Gorille. Elle a été écrite en 1952 et diffusée sur Radio France avant d'être interdite en 1955. Le quatrième document est une planche de bande dessinée de Franquin, Idées Noires, créées en 1977. A l'aide de ces quatre documents nous répondrons à : «Comment ces quatre auteurs démontrent-ils l'absurdité de la peine de mort ? ».
Tout d'abord, nous pouvons remarquer que ces quatre auteurs sont favorables à l'abolition de la peine de mort. Elle a pour but de retirer un criminel de la société en le tuant. En effet, dès le premier texte, Victor Hugo démonte les arguments des favorables à la peine de mort. Il développe un premier argument. D'après lui, la peine de mort n'est pas un acte indispensable, « la prison perpétuelle » est suffisante si les moyens sont assez sécurisés (ligne 5 à 8). Il explique dès la ligne 12, que la société ne doit ni venger ni punir car ce n'est pas son rôle. Hugo écrit ligne 13 que la vengeance relève de l'individu et la punition de Dieu. Ainsi, Il cite dans les lignes 17 et 18 que la société « ne doit pas punir pour se venger, elle doit corriger pour améliorer ».
Enfin, Victor Hugo dénonce la « Théorie de l'exemple » ; il explique l'inefficacité de celle-ci et de sa mise en scène inutile. Il pense qu'elle provoque de la haine et de la déshumanisation des individus (lignes 31 à 32). Elle horrifie et est indécente. Nous pouvons mettre en lien les pensées de Hugo avec celles de Camus. Effectivement dans le texte 2, il est mis en avant, le bouleversement du père d'Albert lors de son retour d'une