Correction de la question de corpus sur les incipits

Introduction : « Incipit liber » : » ici commence le livre ». C'est par cette formule consacrée que le copiste indiquait dans les manuscrits médiévaux le début d'un nouveau livre. L'ensemble des textes du corpus soumis à notre analyse correspond à ce terme savant, qui désigne pour le genre romanesque les premières phrases du texte qui délivrent à la fois les informations spatio-temporelles, et définissent ainsi le cadre spatio-temporel, la voix narrative, le pacte de lecture d'une vision du monde représenté, qui prépare l'apparition des personnages.
Les modalités , les caractéristiques de l'incipit varient cependant au cours des siècles. Si notre corpus présente des incipits romanesques, ceux-ci appartiennent à des époques et mouvements littéraires et culturels différents : le baroque et le classicisme avec Scarron et Le roman comique, avec Madame de La Fayette et La Princesse de Clèves. La Nouvelle Héloïse peut être rattachée aux Lumières, tandis que l'incipit du Curé de Tours de Balzac porte les marques du réalisme. Enfin, Le Diable au corps de Radiguet nous conduit au roman contemporain, dont Le Planetarium de Nathalie Sarraute, emblématique du Nouveau roman, offre l'exemple le plus novateur.
Rappel de la question, de la problématique tout en annonçant le plan : Ainsi, si certains textes présentent (problématique) , afin de préparer l'apparition du personnage ,(plan) des similitudes dans les enjeux narratifs et les procédés choisis afin de délivrer les informations nécessaires, d'autres montrent des choix qui se jouent des conventions romanesques, ou accordent une place plus importante accordée à la subjectivité, à la vision du personnage.

I Ces différents incipits proposent donc l'exemple des multiples stratégies narratives dont disposent les écrivains pour un même genre littéraire.
Les informations nécessaires à l'entrée dans l'histoire (quand ? Où ? Quoi ?) sont ainsi liées aux visées