Correction dm transformation paris sous haussmann
Les transformations de Paris sous le Second Empire ou travaux haussmanniens constituent une modernisation d'ensemble de la capitale française menée à bien de 1852 à 1870 par Napoléon III et le préfet Haussmann. Théophile Gautier et Emile Zola, deux écrivains contemporains de la période nous offrent deux visions opposées de la transformation parisienne. En 1855, dans la préface de « Paris démoli », Théophile Gautier considère les travaux à la fois comme fascinants mais aussi attristants, Zola, quant à lui s’oppose à la spéculation que génèrent les travaux, dans son roman « la curée » paru en 1871, au moment où se déroule une vague révolutionnaire appelée « Commune de Paris » et période durant laquelle les grands travaux sont achevés.
Les travaux engagés sous Napoléon III par le préfet Haussmann présentent des avantages et des inconvénients pour les contemporains de la période.
Ces travaux naissent de la volonté d’ordonner la ville, d’y améliorer la circulation, de lui donner un aspect harmonieux, d’améliorer l’hygiène et aussi de mieux contrôler la population. Jusqu’au XIX° siècle, Paris présente un aspect médiéval ; mais, avec l’industrialisation et la révolution des transports, elle doit se moderniser et s’engager dans une transformation radicale notamment pour accueillir les gares au cœur de la ville. Cet urbanisme se caractérise par une nouvelle physionomie régulière et simple, par la présence de nouveaux bâtiments et de nouveaux espaces et surtout par des rues ou avenues beaucoup plus larges bordées de bâtiments plus imposants offrants des éléments d’architecture en lien avec les progrès de l’industrie (balcon en fer forgé par exemple). Les quartiers reconstruits disposent désormais d’adduction d’eau ou de gaz ainsi que de conduites d’égouts qui rendent la ville plus saine. La ville se dote de grands magasins qui font la renommée de Paris (comme l’a par ailleurs décrit Zola