Correction de la contraction de texte. Claude Habib, L’Amour en deux leçons. L’auteur de ce texte est professeur de philosophie à l’Université de Lille III. Il s’agit d’une conférence qu’il a prononcée le 2 décembre 2000 dans le cadre de l’Université de tous les savoirs, sous la direction d ‘Yves Michaud. Parmi les références philosophiques et littéraires qu’il fait, je vous signale (et vous conseille…) les lectures ou relectures suivantes : La Rochefoucauld, Maximes 74, 75, 76, 136, 274 Marivaux, Le Triomphe de l’amour Platon, Le Banquet. Phèdre. Rousseau, Emile, 1,IV. Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été. Le passage proposé à la contraction se composait de trois grands mouvements : 1. Une introduction générale sur le thème de l’amour vu par la philosophie 2. La position de Rousseau 3. Une conclusion rapprochant Rousseau et Platon (La partie consacrée à l’étude de Platon avait été coupée et vous a été fournie en poly séparé.) Analyse du premier mouvement : Le texte part du constat du caractère contagieux de l’amour et en donne comme preuve la condamnation des écrits parlant d’amour, en particulier des œuvres de fiction, par les moralistes classiques §1 et 2. Il présente ensuite le renversement total de la période contemporaine : l’amour n’est plus fui mais valorisé ; l’auteur nuance cependant cette constatation en précisant que les expériences amoureuses peuvent être bonnes ou mauvaises §3. En ce sens, on rejoint la condamnation traditionnelle des passions , en particulier par les philosophes §4 à l’exception de Rousseau et Platon. Ceci permet donc à Claude Habib d’annoncer sa thèse et le plan de son exposé : étant donné que ces deux penseurs sont des figures essentielles de notre patrimoine philosophique, il se propose de voir comment et pourquoi Rousseau puis Platon (dans l’ordre de son étude) ont fait le « pari de l’amour » §5. Analyse du second mouvement : On peut distinguer la structure suivante : partant des 3 passions constitutives de la philosophie