Corrig HISTOIRE ET GEOGRAPHIE
Corrigé 2003 : le sénégal
Détails
Catégorie : dissertation-la decolonisation et affirmation du tiers-monde Introduction
Après la 2e Guerre Mondiale, le mouvement d’émancipation s’accélère en Afrique Noire. Il se fait dans l’ensemble, dans la non violence. Les mouvements nationalistes ont choisi la décolonisation passive. C’est le cas au Sénégal sous la conduite de grandes figures comme Lamine Guèye, Léopold S. Senghor, Mamadou Dia… Développement
1. La loi – cadre ou l’autonomie (1956-1957)
A partir de 1956, le processus de décolonisation s’accélère. En plus des facteurs politiques internes comme le grand succès aux élections législatives de 1956 des partis africains comme le BDS et le RDA, la démarcation des syndicats africains de ceux de la métropole ; sur le plan international, la situation était très favorable : les guerres de libérations d’Indochine (bataille de Dien Bien Phu de 1953-1954) et d’Algérie, l’indépendance du Maroc et de la Tunisie se conjuguent avec les effets de la conférence de Bandoeng de 1955 pour encourager les africains dans leur lutte contre le système colonial. Pour ne être pris de cours par les événements le Ministre de la France d’Outre-Mer (FOM) Gaston Defferre décide d’agir. Il élabore avec le Ministre délégué Houphouët Boigny, la loi cadre qui sera votée le 23 juin 1956. Etape décisive dans la voie de l’indépendance, la loi cadre instaure le suffrage universel et donne à chaque territoire une assemblée territoriale qui vote les lois exécutoires sur des questions strictement locales ; un conseil de gouvernement émanent de l’assemblée territoriale chargé de conduire les affaires du pays. On assiste à une évolution de fait vers le « self government » anglais c’est-à-dire l’autonomie. Pour les leaders africains c’est un pas décisif vers l’indépendance. Cependant tous n’étaient pas enthousiastes car si certains comme Houphouët Boigny sont favorables au renforcement de l’autonomie de chaque pays car la Côte D’Ivoire refuse