Dossier N°1 : Introduction à l’économie politique classique

Texte 1 ; Extrait « L’économie moderne »
La pensée économique classique c’est développer lors de l’émergence de la société industrielle et du capitalisme moderne. Les économistes classiques s’intéressent aux conditions de la création et de la croissance des richesses des nations.
La richesse chez les classiques désigne les flux des produits obtenus par le travail de la nation au cours d’une période donnée.

A partir d’une définition matérielle de la richesse, ils proposent un cadre d’analyse de l’accumulation du capital.

L’enrichissement repose sur l’accumulation du « surplus », qui est abordé d’un point de vue global : celui de la nation.

Si il n’y a pas de surplus à l’année t, il n’y aura pas de croissance à l’année t+1. Le surplus est la base de la croissance économique.

Les problématiques de l’origine et de la répartition de la richesse repose sur la distinction entre 3 classes, qui apportent 3 facteurs de productions différents auquel sont associés 3 types de revenus :

Classes | Facteurs de production | Revenus | Travailleurs | Travail | Salaire | Propriétaires terriens | Terre | Rente | Capitalistes | Capital | Profits |

Cette analyse en terme de classe sociale a été empruntée à l’école physiocratique (TerreCréatrice de richesse, avec en France F. Quesnay chef de file de l’école Physiocrate française, Fin 17ème-18ème siècle).

Contrairement à Ricardo chez Adam Smith les questions de l’origine et de la répartition des richesses sont confondues.
Les modalités de la répartition de la richesse « Les diverses proportions du partage de la production annuelle » déterminent la variation de la richesse des nations d’une période à l’autre.
Pour Smith déterminer les conditions du partage du produit annuel est essentiel pour comprendre le développement de l’économie et constitue pour Ricardo le problème principal de l’économie politique.

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Analyse d’Adam Smith