Compte rendu devoir de philosophie

Sujet n° 1 : Le philosophe doit-il se tenir à l’écart du monde ?

A. l’introduction du sujet

I. Définition et analyse du sujet :
Les termes à analyser pour ce sujet sont : « le philosophe » ; « se tenir à l’écart du monde ».
a. Définitions : La première expression à définir doit être « se tenir à l’écart du monde ».Cette expression est à définir en premier lieu car c’est en cernant son sens que nous pourrons choisir parmi les définitions possibles du philosophe celle convient mieux à notre sujet.
L’expression « se tenir à l’écart de » signifie s’écarter de, se mettre à l’abri de, s’isoler. « Se tenir à l’écart du monde » signifie donc s’isoler, tourner le dos au monde, s’y désintéresser. En d’autres termes, c’est avoir une approche différente des choses, une conception différente des choses ou une attitude différente.[1]
En tenant compte de ces sens, nous devons donc nous intéresser aux définitions du philosophe qui indiqueraient sa tendance à s’isoler, à se marginaliser.[2]
On peut donc définir le philosophe comme celui qui prend du recul, ses distances avec les a priori de la société, les opinions en cours dans sa société( ou s’isoler carrément) pour accéder à la vérité et fonder son attitude vis-à-vis du monde( ou pour vivre une autre expérience) [3]
b. Analyse du sujet :
Pour être philosophe, l’individu doit être en mesure de se départir des opinions communes, des idées préconçues, des attitudes standardisées dans le monde. Il a besoin de prendre ses distances par rapport à tout ce l’on admet dans sans aucune critique. C’est peut-être pour cette raison que le philosophe a besoin de s’écarter de ce que Martin Heidegger appelle la dictature du « on ».
II. Problématisation du sujet :
Toutefois, la nécessité pour le philosophe de s’extraire des lieux communs et de la quotidienneté signifie-t-il une obligation de renonciation au monde ? Autrement dit, être philosophe implique-t-il condamner le monde et