Cosette et la poupée
This doll was not a doll, it was a vision. It was joy, splendour, wealth, happiness that appeared in a kind of fabulous radiance to this wretched little creature so deeply submerged in cold and dreary poverty. With the sad and naive wisdom of childhood Cosette measured the abyss that separated her from that doll. She said to herself that you would have to be a queen or a princess at least to have something like that belong to you. She considered that lovely pink dress, that lovely sleek hair, and she thought, ‘How happy that doll must be!’ She could not take her eyes off that fantastic stall. The more she looked, the more dazzled she was. She thought she was seeing paradise.
Cosette, envoyée par Thénardier à la recherche d'eau la nuit qui précède noël, passe devant une vitrine où trône une magnifique poupée. Elle identifie la poupée à tout ce qui lui manque: la joie, la beauté, les vêtements somptueux. Le contraste avec sa vie misérable est flagrant. Hugo excelle dans l'opposition des ombres et lumières. Pour la fillette, la poupée est l'image de la vie idéalisée qu'elle pense ne jamais connaître. Cosette n'attend rien de Noël qui vient, mais elle se permet de rêver à ce paradis improbable.
Elle ne peut deviner que quelqu'un l'épie et lui offrira la poupée quelques instants plus tard.
Une traduction relativement simple, tout à fait indiquée à l'approche de Noël.