Cosmétiques bio
Le secteur de l'Esthétique - Parfumerie vient de traverser une période particulièrement faste (forte croissance de la demande et des créations d'entreprises…). À l'issue de cette phase de développement, la nécessité d'une plus forte structuration de l'activité se fait clairement sentir. L'arrivée de la crise économique de 2008 ne devrait pas remettre en cause cette évolution du secteur. Au contraire, elle aura comme conséquence positive de renforcer la place des établissements suffisamment structurés pour faire face à l'éventuelle contraction du marché, les dépenses des ménages étant moins favorables aux prestations de soin, clairement compressibles en période de crise.
Organiser et consolider le secteur de l'Esthétique – Parfumerie
Les entreprises du secteur bénéficient d'une demande très dynamique
Le secteur traverse une période de transformations radicales : en moins de vingt ans, les dépenses en soins de beauté et entretien corporel ont plus que doublé pour atteindre 1,6 Mrd€ en 2006. Avec un taux de croissance de 6,6% en rythme annuel sur la dernière décennie, il s'agit même d'une des progressions les plus élevées de l'ensemble des dépenses des ménages. A cela deux explications :
• En quête d'une meilleure qualité de vie, les consommateurs manifestent leur engouement pour les soins esthétiques et de bien-être. Ils peuvent ainsi évacuer le stress de la vie professionnelle et sociale (chômage, morosité économique…).
• Les changements de comportement des nouvelles générations semblent confirmer le potentiel de croissance du secteur puisque les générations nées après 1945 dépensent davantage en soins de beauté que les précédentes.
La consommation en soins esthétiques demeure cependant fortement structurée par le revenu des ménages. Or, dans le contexte actuel de crise économique et de sensibilité accrue au pouvoir