Costumes de cour louis xiv
Généralités sur le costume au XVIIème siècle
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Pièce d'estomac
Les vêtements féminins subirent pourtant moins de modifications que les costumes masculins si ce n'est pour le col en guipure vers la fin du XVIIème siècle. Les décorations s'ajoutaient sans aucune parcimonie : passementerie, rubans nommés "galants", broderies. Si les costumes de cour étaient particulièrement riches, les vêtements que les femmes portaient chez elles étaient beaucoup plus confortables. Elles ornaient leurs jupes d'un tablier souvent brodé ou décoré d'une dentelle. Au début du règne de Louis XIV, la mode était épurée, les femmes mettaient des robes unies ornées de broderies agrémentées d'un large volant en dentelle autour des épaules, avec de larges manches trois-quarts. Les décolletés s'élargirent jusqu'à atteindre les épaules tandis que les manches s'arrêtaient au coude. Vers le milieu du XVIIème siècle, le col était constitué d'une sorte de grand mouchoir plié en diagonale et attaché sur le devant. Un peu plus tard, il fut remplacé par un volant plat. Le corset serré était composé d'une tige métallique qui accroissait la minceur exigée par la mode. Le corsage, dénommé "corps à baleine", était rigide, très ajusté et allongé sur le devant. Le corps piqué était un corsage de dessus, baleiné et doublé d'une toile épaisse. Il donnait toute sa rigidité au buste féminin. La pièce d'estomac était un plastron rigidifié porté par dessus le corsage sur le devant de la robe. Elle était épinglée sur la robe elle-même, ce qui rallongeait d'autant le temps d'habillage. Les manches étaient courtes et épousaient la forme du bras, s'achevant par un volant de dentelle. La robe se composait de deux jupes : celle du dessus se relevait sur les côtés et était maintenue par de grands rubans pour se terminer le plus souvent par une traîne constituée d'un tissu lourd au tombé impeccable dont l'ampleur était fonction du statut social. La jupe de dessous était en forme de