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Le présent rapport, qui découle de cet examen, expose les recherches et les opinions des auteurs. Il ne doit en aucun cas être interprété comme représentant l'opinion du Conseil.
Il ne s'écoule pas un jour – encore moins une semaine – sans une annonce ou une prise de position sur un sujet lié à la télévision en ligne ou à la télévision « par contournement » : la croissance ou la déconfiture de Netflix, ou sa nouvelle stratégie; Google, Apple, Intel; ce que font les consommateurs avec la télévision par contournement ou la télévision réglementée. Citons, par exemple, un article intitulé « Americans Now Watch More Online Movies Than DVDs »1. Si les articles de ce genre présentent des bribes d'information ou des hypothèses intéressantes, ils n'approfondissent pas véritablement le sujet.
Certes, cette situation n'étonne pas. La télévision par contournement (TPC) est un tout nouveau phénomène. Au Canada, elle a vu le jour lors du lancement de Netflix, en septembre 2010 (il y a à peine 18 mois au moment d'écrire ces lignes). Il s'agit d'un service de télévision sans infrastructure canadienne, qui n'est pas régi par les lois canadiennes et qui compte à présent 10 p. 100 d'abonnés canadiens.
Ces progrès fulgurants observés dans le Web nous sont devenus familiers : 8 ans après son lancement, Facebook compte près de 1 milliard d'utilisateurs dans le monde; 800 millions d'utilisateurs uniques par mois consultent YouTube, lancé en 2005, et plus de 4 milliards de vidéos sont visionnées chaque jour.
Ce qui est moins facile, c'est de déterminer