Coup de gueule à l'enseignement.
Madame Kirt,
Suite à notre entretien et votre demande, voici posé sur papier les raisons de mon départ de l’ACJ pour l’école de pédagogie alternative à Gouvy.
Au cours de mes investigations, j’ai pu me créer un ressenti et une idée de l’enseignement qu’offrait cette pédagogie alternative. De plus, pour des raisons personnelles et d’autres plus communes, je perdais peu à peu goût à l’école et ma démotivation se faisait ressentir dans mon attitude en classe et dans mes notes. Je quitte cependant l’Acj avec un bon souvenir et profite de cette occasion pour exposer les quelques différences qui guident mon choix.
Premièrement, comme nous l’avons déjà évoqué, l’alter-école bénéficie d’un réel avantage, comme son moindre nombre d’élèves. Lorsqu’une classe se compose d’une dizaine d’élèves, la dynamique de groupe est tout autre, le contact avec le professeur est facilité tout comme l’attention des élèves pour le cours. Ces simples faits sont déjà une grande avancée et permettent une meilleure exploitation des compétences des élèves. Ces facilités sont une source majeure de motivation pour les élèves, et justement voilà un point important que cultive cette école, la motivation.
Par exemple, la matière vue en classe : un élève veut analyser l’enfer de Dante et bien son travail fera office de réel découverte du mouvement classique et baroque, et cela même si le livre ne figure pas au programme. Un élève ayant déjà acquis les bases de l’électricité pourra librement s’avancer dans la matière du cours de physique et être côté sur cet avancement.
La liberté face à la matière permet de créer une réelle pédagogie de projet. L’élève demande à pouvoir sortir des sentiers battus cela lui sera permis et ce sera à lui de se montrer compétent et d’arriver à ses fins. Bien sûr, tout cela demande un contact particulier avec le professeur, c’est pourquoi à l’alter-école l’enseignant sera considéré comme l’égal de l’élève. Le professeur sera à juste