Coupe d'amertume
L’apprenti, avant de se lancer dans un tel travail d’architecture et d’y faire naitre des idées personnelles, doit nécessairement étudier son sujet : ouvrages divers, planches d’autres frères, dans d’autres loges voire d’autre obédiences. M’étant livré à cet exercice je suis resté d’abord assez perplexe. En effet, en fonction des FF qui s’expriment, cette partie du rituel est assez souvent décrite comme parfaitement accessoire (elle vient en sus des douze étapes-clés retenues comme telles dans le rituel initiatique). Prenant en considération qu’elle n’est pas pratiquée dans certains rites (ex. inconnue en Angleterre), réputée d’une interprétation simple, je ne me suis pas étonné, au final, de trouver peu d’écrits sur ce sujet… ce qui allait un peu dans le sens de la dimension accessoire. Et puis, revenant sur mon propre vécu initiatique, j’ai perçu la multiplicité des symboles derrière la coupe et son contenu. Du coup le « parfaitement accessoire » disparait…une mauvaise pensée me vient : derrière l’esthétique apparente et la relation au zodiaque, donc aux éléments, j’imagine volontiers un ritualiste écarter la coupe des douze autres étapes « fondamentales » pour conserver la symbolique du nombre. Sans doute que d’afficher treize étapes-clés, outre une symbolique alternative que cela aurait pu introduire, aurait ruiné l’harmonie alchimique du message.
Sur ce procès d’intention, pour lequel je fais immédiatement amende honorable, j’opte pour une approche essentialiste de l’apparition de la coupe d’amertume au cours de l’initiation.
Le rite de la Coupe est la dernière épreuve avant que le néophyte ne prononce le serment d'Initiation maçonnique et que la Lumière ne lui soit donnée. Ce moment est donc le plus important et son ésotérisme n'est pas assez étudié.
La coupe apparait en deux temps, d’ailleurs pas