cour svt continents et océans premeire S
Au début du XXème siècle, des observations amènent des scientifiques à penser que les continents n’ont pas toujours été à leur emplacement actuel. Un premier modèle de mobilité horizontale a été élaboré mais les connaissances sur la structure interne de la Terre entraient alors en contradiction apparente avec ce modèle. Les études sur la composition de deux types de croûtes terrestres apporteront un éclairage nouveau et de nouvelles explorations permettront de concevoir une expansion océanique.
I : Arguments en faveur d’une mobilité horizontale : la naissance d’une idée.
A : répartition bimodale des reliefs L’observation des reliefs à la surface de la Terre permet de distinguer deux grands ensembles par rapport au niveau de la mer (niveau 0).
-Des reliefs positifs. Des reliefs positifs, avec notamment des chaînes de montagnes, sont présents sur les continents avec des sommets qui atteignent plus de 9000 m d’altitude. Ces chaînes de montagnes sont localisées soit en bordure des continents (cordillère des Andes) ou au sein des continents (Himalaya). L’altitude moyenne des continents est de 900 m.
-Des reliefs négatifs. Des reliefs négatifs, les fonds océaniques sont en moyenne à une profondeur de 4000 m. Cette répartition bimodale des reliefs s’explique par la nature des matériaux des continents et des océans, avec des continents de nature granitique moins dense que les fonds océaniques de nature basaltique. Ce constat a suggéré des mouvements verticaux. Lors de l’érosion des chaînes de montagnes par exemple : l’érosion en surface est compensée par une remontée des matériaux plus profonds qui constituent la racine des chaînes de montagnes (théorie de l’isostasie qui interprète les compensations en profondeur des reliefs superficiels).
B : d’autres arguments géographiques et géologiques.
-L’observation des côtes orientales de l’Amérique et des côtes occidentales de l’Europe. Elle montre une complémentarité