Courage
I. Questions préalables. 1) - thèmes communs : souffrance, sacrifice, courage, liberté.
- contexte historique : publiés dans le même recueil, même idéologie.
- intention des auteurs : décrire réalité de la guerre, les souffrances, appeler à la résistance.
- forme adoptée : poésie en vers libre pour les deux premiers ; ballade pour le dernier. Répétitions dans les poèmes. 2) - utilisation de la première et de la deuxième personne dans les poèmes. Chez Eluard : « ma belle ville » (v.16) ; « Tu ne supportes pas » (v.19) ; chez Desnos : « je l’entends » (v.10) ; chez Aragon : « je referais » (v.2), « Tu peux vivre » (v.9). Le « je » des deux premiers texte = le poète. Dans le 3° = résistant qui souffre.
Les « tu » : chez Eluard, désigne la ville de Paris. Chez Aragon, utilisés par ceux qui torturent pour désigner le résistant.
- Passage du singulier au pluriel, du particulier au général : on part d’un cas particulier pour élargir à un peuple entier, afin de convaincre les Français d’imiter le courage d’un résistant…. II. Ecriture :
Sujet d’invention : Vous deviez adopter un ton polémique (par ex : répétitions, anaphores, antithèses, jeux sur les sonorités). Il fallait utiliser des exemples parmi les textes du corpus, les poèmes étudiés en cours….
Commentaire : Paul Eluard, de son vrai nom Eugène Grindel, est l’un des fondateurs du mouvement surréaliste dont il s’est éloigné peu avant la guerre, vers 1937, pour se rapprocher des communistes. Le poème « Courage », publié de façon clandestine aux Editions de Minuit en 1943 sous l’occupation allemande, relate les souffrances du peuple parisien du temps de l’occupation allemande.
Nous allons voir en quoi ce texte est un poème militant, un poème d’espoir, destiné à redonner « courage », comme l’indique son titre, aux Parisiens.
A partir de l’évocation