courants littéraires
Le classicisme est un mouvement culturel, esthétique et artistique qui se développe en France, et plus largement en Europe, à la frontière entre le xviie siècle et le xviiie siècle, de 1660 à 1715. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection, son maître mot est la raison.
Ingres (1780-1867)
-La Grande Odalisque, 1814
-Portrait de M. Bertin, 1832
-Le Bain Turc, 1863
Réalisme (1830-1865)
Mouvement de la fin de la 1ère moitié du 19ème siècle (1830-1865, environ), il est à considérer comme un trait d'union, une transition entre le romantisme et l'impressionnisme. Son esthétique est fondée sur la représentation la plus fidèle possible de la réalité, de la vie quotidienne. Les thèmes principaux sont les mœurs d'une époque, d'un milieu, les liens avec le contexte historique, politique, social ; la ville, la province, les misères sociales. C'est une étude approfondie de la réalité et de la représentation authentique. La révolution de 1848 contre la Monarchie de Juillet a des répercussions dans le domaine artistique : les conventions néoclassiques alors en vigueur sont rejetées et le réalisme s'affirme. Un des tableaux emblématiques en est « Un enterrement à Ornans » (1850) de Gustave Courbet.
Des artistes français s’établissent dans un petit village du nom de Barbizon, situé près de la forêt de Fontainebleau. Ils peignent la nature en plein air. Ils représentent des paysages paisibles, des paysans. Ils étudient les effets de la lumière et de l’atmosphère environnante.
Certaines de leurs découvertes sont attribuées à tort aux Impressionnistes qui tirèrent les leçons des techniques novatrices.
Gustave Courbet (1819-1877)
-Un Enterrement à Ornans, 1850
-Les Baigneuses, 1853
-L’Atelier, 1855
-La Falaise d’Etretat après l’orage, 1870 Millet
-Les Glaneuses, 1857