Cours athènes / rome
Cartes et chronologies p°41 et 55 : localisation dans l’espace et le temps
Ces deux conceptions différentes de la citoyenneté vont naître à deux époques différentes (entre les V et IV° siècles av J.C pour Athènes et les I et III° siècles pour Rome) et dans deux espaces et régimes politiques différents (Cité démocratique pour Athènes, empire pour Rome).
I. UNE PLACE DANS LA COMMUNAUTE.
A. LA CITOYENNETE A ATHENES : UN DIFFICILE ACCES.
Documents n°3, 4 p°43 : quelles sont les principales conditions pour devenir citoyen à Athènes ?
Pour être citoyen, il faut depuis la réforme de Clisthène (508-507 avant J.C) puis celle de Périclès (451 avant J.C document n°2 p°44) être un homme libre, né de père citoyen athénien et de mère fille de citoyen athénien (droit du sang), avoir 18 ans et être inscrit sur les registres du dème (définition p°42)
Qui cela exclut-il ?
Cela exclut les femmes, les étrangers (métèques), les esclaves, les mineurs.
Cette inégalité entre homme et femme paraît normale aux athéniens : les femmes n’ont aucun pouvoir politique même si elles contribuent à transmettre la citoyenneté ; elles vivent sous tutorat masculin dans un monde replié, et féminin (le gynécée) où elles ne reçoivent pas d’éducation scolaire.
De cette citoyenneté peut-on dire qu’elle est ouverte? Fermée?
La citoyenneté à Athènes est une citoyenneté fermée, ce qui fait que les citoyens sont proportionnellement peu nombreux.
B. LA CITOYENNETE ROMAINE : UNE CITOYENNETE PLUS OUVERTE
Il y a plusieurs possibilités d’accéder à la citoyenneté avec :
- le droit du sang
- le droit de cité (définition p°56) : il est accordé pour les magistrats de droit latin dans les cités (droit de citoyenneté limité) en plus (droit du sol)
- l’engagement des étrangers dans les troupes auxiliaires (citoyenneté systématiquement accordée à partir de Claude après 25 ans d’engagement)
- l’affranchissement