L’action collective désigne un groupe de personnes qui ont un objectif commun et qui s’organisent pour l’atteindre.
L’action collective se différencie de :
– la foule : une somme d’individus indépendants qui se forme par hasard, chaque individu poursuivant un objectif personnel (ex. : les spectateurs d’un concert, les participants à une course sportive) ;
– l’action individuelle : une personne seule poursuit un objectif de manière autonome (ex. : un peintre, un chanteur, un sportif…).
L’action collective se justifie par une plus grande efficacité que l’action individuelle.

Lorsque le groupe veut agir dans la durée, il choisit un cadre juridique adapté à son activité et à sa finalité. Ce cadre offre à l’organisation une personnalité juridique distincte de celle de ses membres. L’organisation peut alors bénéficier de subventions, acheter et vendre des biens, passer des contrats avec des fournisseurs et des prestataires de services...
Ce cadre juridique nécessite la rédaction de statuts. Les statuts déterminent la forme juridique, la durée, la dénomination, le siège…, et précisent les règles de fonctionnement de l’organisation.
Pour exister, une organisation doit donc répondre à cinq critères :
– un groupe d’individus ;
– un objectif commun ;
– une répartition et une coordination des tâches ;
– une permanence du groupe dans la durée ;
– un cadre juridique adapté.

La constitution d’une organisation implique de définir et de coordonner les actions de chacun de ses membres, de mobiliser des ressources, de faire circuler l’information, de prendre des décisions et de répartir le pouvoir.

Quand un groupe souhaite atteindre un objectif commun, la nécessité de répartir et de coordonner les tâches entre ses membres se fait sentir. Pour faciliter le fonctionnement d’une organisation, il faut alors déterminer les tâches à exécuter et les répartir entre les différents membres. Cette répartition des tâches permet au groupe d’être plus performant dans la