Cours de droit civil
L'obligation de vie commune a toujours représenté l'un des fondements de base du mariage. (article 215). L'obligation de vie commune est passé d'une obligation patriarcal à une notion égalitaire. Désormais, l'obligation de communauté de vie c'est d'abord une cohabitation charnelle puis une résidence commune.
L'obligation de cohabitation charnelle c'est l'obligation de mener une vie de couple. Le devoir conjugal n'apparaît pas dans le Code civil mais il existe et c'est au juge de le déterminer. Souvent, c'est sous l'angle du divorce que le devoir conjugal sera abordé parce que les parties vont invoquer le refus de devoir conjugal comme une faute pouvant mener au divorce. En raison de ce devoir conjugal, il était traditionnellement admis que le mari puisse contraindre son épouse et pendant très longtemps, l'incrimination de viole n'était pas applicable entre époux parce qu'en estimait qu'en raison de devoir conjugale, la violence n'était pas légitime. Aujourd'hui, l'article 222-22 du Code pénal donne une définition du viole en faisant une abstraction faite du lien entre la victime et le violeur. Ce n'est plus le cas, le viole se définit pénalement. Dès lors aujourd'hui, le viole entre époux est une infraction. C'est grâce à la CEDH que les choses ont changés, il fallait arriver à une notion civilisée du mariage.
Il faut également une résidence commune. En principe on ne parle plus de cohabitation aujourd'hui, on parle de résidence commune, c'est l'article 515 alinéa 2, prévoit que la résidence de la famille est au lieu qu'il choisissent d'un commun accord. La résidence de la famille découle de la volonté commune des époux et révélera leurs intentions de former une communauté de vie. Pour les mariages blancs, le fait que les époux ne se mettent pas d'accord sur la communauté de vie c'est l'un des signe du mariage fictif. On admet aujourd'hui, la communauté de vie sans cohabitation qui peut être justifié par des exigences