Cours philo

4424 mots 18 pages
Texte de F.Hegel, Esthétique (1835) L’Homme existe en soi, au même titre que les choses de la nature, cela signifie que nous avons une présence immédiate au monde que l’on ne choisit pas. Notre existence est perceptible par au moins l’un des 5 sens, elle est sensible. Nous avons une existence pour soi, car nous sommes conscients de notre existence dans l’espace.
Pour accéder a cette existence, il y’a les étapes théorique et pratique, qui s’effectuent en même temps. L’étape théorique consiste alors à se comprendre soi même, se représenter, se réfléchir. Ce sont ainsi les déterminations qui nous caractérisent, c'est-à-dire nos buts, nos objectifs, nos caractéristiques, nos limites, nos valeurs. Du fond de cette saisie théorique de soi même, les données du monde extérieur sont déjà présentes. A travers les « mouvements, mes replis, mes penchants » je me découvre dans ma relation au monde extérieur. L’idée même de penchant traduit l’attirance pour des choses qui sont à l’extérieur de moi. Même d’un point de vu théorique l’esprit ne peut se contempler et se saisir que parce qu’il est d’emblée en relation avec des choses qui sont hors de lui : Sentir, imaginer, vouloir, penser ne sont des opérations que je peux saisir que si j’en fais l’expérience, c'est-à-dire si il y’a quelque chose que je pense j’imagine etc. Nous ne nous saisissons comme sujet que par la médiation d’un objet qui n’est pas le sujet que je suis. Quand je me pense, le moi qui est pensé n’est pas le « je » qui est en train de penser. Dans cette opération de dédoublement le « je » se saisis comme objet et la description et portrait que nous allons élaborer de nous même inclut des déterminations qui nous sont données par l’expérience : mon corps, mes pensées, mes sentiments, mes projets etc. La dimension théorique n’est donc pas séparable de la dimension pratique, mais « l’activité pratique » va permettre de faire découvrir à l’Homme d’autres facettes de lui-même.
Par activité pratique il faut

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