Cours sur la tragedie
1. Songez à travailler votre prise de parole (cf. ce qui a été dit en cours) et à être pédagogique, à ne pas lire vos notes. 2. Sur le fond, en dépit d’un travail évidemment sérieux et organisé, de nombreuses erreurs, parfois de taille, subsistent. 3. Conseils de travail pour assimiler ces notions et ne pas vous retrouver dans une situation où vous vous contenteriez de réciter un cours : après la lecture du présent document, lisez ou relisez une tragédie classique (cf. bibliographie), une tragédie grecque (Œdipe-Roi de Sophocle) et une adaptation moderne (Jean Giraudoux ou Jean Anouilh). 4. De plus, au regard des échanges faits en classe, il faudrait que vous vous renseigniez sur les figures et principales intrigues mythologiques. Les ouvrages sont pléthoriques, mais je vous suggère deux références : d’une part, l’ouvrage d’Edith Hamilton, La Mythologie, chez Marabout, très clair, complet et d’une lecture aisée ; d’autre part des extraits des Métamorphoses d’Ovide : ce grand poète latin (fin du 1er s. av. J-C., début du 1er s. ap. J.-C.) a rassemblé en un seul ouvrage en vers (il s’agit de poésie) les grands mythes qui mettent en scène des métamorphoses diverses (Narcisse, Orphée, Actéon, Hermaphrodite, etc.) 5. L’apparentement de la tragédie grecque à l’opéra, signalé par un étudiant, n’a pas été expliqué. Je reviendrai sur ce point quand nous évoquerons ce genre musical. Sachez simplement que la naissance de l’opéra est conditionnée par l’intérêt des humanistes de la seconde moitié du 16ème siècle pour la tragédie grecque : voulant ressusciter la tragédie grecque, ils inventent l’opéra (la favola in musica, « fable en musique »). 6. Les éléments d’histoire littéraire qui ont été donnés sont en partie faux : évoquer la réapparition de la tragédie à la Renaissance, c’est-à-dire au 16ème siècle, vous interdit de nommer des auteurs comme Corneille et Calderon de la Barca, qui ont vécu au