Crise 1929
Les années 20, en Amérique du Nord furent surnommées les « Années folles ». En 1928, en effet les États Unis connaissent une croissance indéfinie (920 millions d’actions échangées).
Bientôt la surproduction industrielle, la spéculation boursière, l'endettement général, la confiance illimitée des Américains et la persistance de la crise de l'agriculture plongèrent le pays dans le chaos. Il y eu un retournement cyclique et quelques gros investisseurs vendirent leurs actions.
Cela a eu un effet boule de neige, il y eu des milliers de ventes en cascades et la panique s’empara de tous les américains (la journée du 24 octobre où plus de 16 millions de titres furent vendus à bas prix sans pour autant trouver des acheteurs). Les « call loans » sont également à l’origine de cette crise. Ils consistent à acheter une action à bas prix, la différence avec le prix réel étant couverte par un courtier sous forme d’emprunt à la banque. Les petits porteurs ne peuvent plus rembourser ces emprunts, cela provoque les faillites de certaines banques. Les déposants de ces banques paniques et entrainent de nouvelles faillites d’établissements moins exposés (4300 entre 1929 et 1931). Wall Street s’effondre à nouveau les 28 et 29 octobre. Sur le mois, son recul atteint 30 % et en novembre la bourse américaine perd encore 50 % et la plus part des banques américaines ferment leurs portes.
Rapidement cette crise boursière se propage au système financier et entraîne de nombreuses conséquences: l’assèchement du crédit empêche l'investissement ce qui entraine une récession (chute de la production), puis le chômage. Il y a alors un recul dans les échanges internationaux, et l'économie est moins ouverte sur l'extérieur.
Le Glass-Steagall Act (souvent plus