Crise de la Famille
L’anthropologue français, Claude Lévi-Strauss, défini la famille comme étant « une communauté d'individus réunis par des liens de parenté existant dans toutes les sociétés humaines » Elle suppose entre ses membres une obligation de solidarité morale et matérielle censée les protéger et favoriser leur développement social, physique et affectif. Du latin fama qui veut dire réputation, les membres d'une même famille portent le même nom et jouissent d'un crédit et d'un honneur qu'ils doivent entretenir et défendre en commun. Depuis la fin des années 60, on constate que les familles se marient de moins en moins et de plus en plus tard. La famille est valorisée dans les sociétés traditionnelles car représentant l'unité de base de la société, mais aussi le principal lieu d'éducation et de solidarité. La famille est considérée comme la première institution sociale.
De nos jours, il n'y a plus un seul modèle familial, mais plusieurs. On ne parle pas alors de « famille » au singulier, mais de « familles » au pluriel, parce que l’on considère qu’il y a de nombreux modèles de familles, selon différentes cultures, différentes religions, et différentes contingences historiques. Au-delà de la famille dite traditionnelle ou nucléaire (qui était le modèle de référence d'autrefois), existent les familles recomposées, les familles monoparentales, les couples unis par le PACS, l'union libre (ou cohabitation), les familles polygames, les familles homosexuelles, les familles d'adoption, les familles d’accueil ou encore les familles polygames. De nouvelles appellations apparaissent à mesure que de nouvelles structures familiales surgissent. Ces changements s’appliquent non seulement en France mais également dans l’ensemble des pays Européens.
Le modèle familial a effectivement bien changé depuis la fin de la 2nde Guerre Mondial. Depuis la fin des années 60, on parlait de « crise de la Famille » en raison des nombreux changements