Crise de la grece
Article 1 :
La Grèce a conclu un accord avec l'UE et le FMI pour assurer sa survie financière
LEMONDE.FR | 02.05.10 | 10h22 • Mis à jour le 02.05.10 | 14h11
Après des semaines de négociations, le premier ministre grec, Georges Papandréou, a indiqué, dimanche 2 mai, qu'Athènes avait conclu un accord avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international sur le déblocage d'une aide financière qui doit éviter la "faillite" à son pays. "Aujourd'hui on avalise l'accord" conclu samedi soir, a-t-il déclaré en ouvrant une réunion extraordinaire de son gouvernement, retransmise en direct à la télévision.
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Le montant global de cette aide, qui doit permettre à la Grèce de rembourser ses dettes et de revenir sur les marchés, sera "sans précédent au niveau mondial", a affirmé M. Papandréousans fournir de chiffre précis. Le montant officiel sera annoncé dans l'après-midi à Bruxelles, où les ministres des finances de la zone euro se réunissent pour entériner le programme d’économie négocié et activer le plan d’aide à Athènes. L’enveloppe, dont le montant serait compris entre 100 et 120 milliards d’euros, sera financée aux deux tiers par les Etats de la zone euro, sous forme de prêts bilatéraux, le reste étant fourni par le FMI.
Chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro se réuniront dans un deuxième temps, soit le 7, soit le 10 mai. Il s’agira de lancer la phase de décaissement des fonds, à l’issue des différentes procédures parlementaires engagés en ce sens dans les pays de l’euro. En Allemagne, le plus gros contributeur, ce processus doit être finalisé le 7 mai.
"CE N'EST PAS UNE DÉCISION AGRÉABLE"
"Avec nos décisions d'aujourd'hui, les citoyens doivent subir de grands sacrifices. (...) Ce n'est pas une décision agréable", a ajouté, sur un ton solennel, Georges Papandréou, évoquant une "grande épreuve" qui attend le pays. "Ce sont des sacrifices durs mais nécessaires (...) sans