La culture générale est l’inverse de la théorie du complot, elle sert à exposer une sorte de vérité caché, il existerait une oligarchie qui contrôlerait le monde en vue qu’un destiné catastrophique. On est obligé de prendre une problématique pour comprendre ce qu’il se passe, il y a plus de questions que de réponses. Il n’y a jamais de causalités diaboliques ni de causalités uniques, il faut toujours essayer de faire appel à une multiplicité de facteurs en sachant que l’histoire reste ouverte pour expliquer des situations. Il y a des débats, pas de politiquement correcte, pas de propos racistes.

Introduction :
La crise économique et bancaire qui a débuté en septembre 2008 n’est toujours pas achevée en septembre 2012 au point que François Lenglet a pu intitulé son dernier livre : « la crise des années 30 est devant nous ». On peut s’interroger sur les raisons pour lesquelles, de nombreux économistes ont choisi de comparer la crise actuelle à la crise de 1929. En effet le modèle d’interprétation de la crise des années 30 est le suivant : une crise financière provoque une crise économique qui a elle même des conséquences sociales avant de se transformer en tragédie politique avec l’avènement du fachisme. On doit donc s’interroger sur la nature de la crise (I), sur ses origines (II) et enfin ses conséquences (III).
Le problème de la titrisation est qu’on a transformé des crédits en titre.
En 1989, le mur de Berlin s’effondre et l’écroulement du système soviétique en 1991, il n’y a plus aucun autre modèle que le système démocratique américain. Il y a deux milliards d’individus qui rentrent sur le marché du travail conjugué à des moyens de transport à faible cout conduit à la mondialisation. Pendant près de dix ans, les BRIC vont avoir des taux de croissance de près de 10%, soit on fait une politique de puissance soit une politique de bien être. La politique de puissance conduit à renforcer la police, l’armée et on investit dans la science et à l’étranger. Quand