Crise subprime
Les accords de Bâle par Marion NAVARRO
| La Découverte | Regards croisés sur l’économie 2008/1 - N° 3
ISSN | pages 243 à 245
Pour citer cet article : — Navarro M., Les accords de Bâle, Regards croisés sur l’économie 2008/1, N° 3, p. 243-245.
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Les accords de Bâle 243
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Marion Navarro (RCE) es modalités de l’intervention publique dans la sphère bancaire et financière ont beaucoup évolué ces dernières années. Il ne s’agit plus d’agir directement sur les marchés en fixant les prix ou les quantités, mais d’adopter une réglementation prudentielle ayant pour but d’orienter le comportement des institutions financières. Les ratios de solvabilité Cooke (mis en place à partir de 1988) et Mc Donough (2007) sont deux exemples de cette évolution. Ils imposent aux banques la détention d’un certain volume de fonds propres (terme comptable figurant au passif du bilan des entreprises, correspondant notamment au capital social, au bénéfice de l’exercice, aux réserves légales…) et de quasi-fonds propres (ressources financières moins liquides que les fonds propres mais pouvant sans difficulté être converties en fonds propres) en lien avec