Critique citizen kane
Pour se mettre dans l'ambiance : Orson Welles signe un grand film, si ce n'est pas "Le film". Pour commencer, Citizen Kane pourrait être considéré comme une biographie, celle d'un homme à la tête d'un trust, ici Citizen Kane.
Synopsis : A la mort du milliardaire Charles Foster Kane, un grand magnat de la presse, Thompson, un reporter, enquête sur sa vie. Les contacts qu'il prend avec ses proches lui font découvrir un personnage gigantesque, mégalomane, égoïste et solitaire.
Le film est fait de telle sorte qu'on y suit une enquête journalistique sur la vie de Charles Kane. Tout commence par la mort du milliardaire dans son palais : Xanadou. On aperçcoit déjà des profondeurs de champs dés l'ouverture du film que l'on retrouvera tout au long du film. Ce plan sur Kane mourrant allongé sur son lit tenant une boule de noël, celui-ci meurt et à ce moment là il prononce : Rosebud. Voilà l'intrigue du film lancée, car oui pendant tout le film on recherche la signification de "rosebude". On se retrouve au même niveau que les journalistes recherchant la signification de ces dernières paroles, c'est le point de départ du film. Après cela, des témoignages des anciennes connaissances de Kane racontant son histoire s'enchaînent, Ils racontent leurs histoires et leurs visions de cet homme.
Ces témoignages sont entrecoupés de Flashback nous racontant la vie de Citizen Kane, du moment où il a été retiré à sa mère et cela jusqu'à sa mort à Xanadu. A travers ces différents flashbacks, on apprend à aimer, à detester ou même comprendre l'homme qu'était Charles Foster Kane. On voit la vie d'un homme qui a été au plus haut dans la société se détruire petit à petit jusqu'à sa disparition. Malgré qu'il soit entouré, on le découvre bien seul, extrêmement seul, un homme ayant vécu sans mère résumer. Plus le film avance, plus sa vie se dévoile