Critique clandestin
Un amour d'anonyme tragique ...
-Le livre Clandestin écrit par Eliette Abécassis est paru aux édition Albin Michel en 2003. Ce roman est très court mais a dépassé la simple histoire d'amour qui de toute manières aurait bien vite agacé de nombreux lecteurs mais cette œuvre reste étonnante.
-Tout commence dans un train, avec un homme et d'une femme. Attirés l'un vers l'autre. Cependant l'homme est sans-papier et il a rendez- vous à minuit avec un passeur. La femme est encore étudiante à l'ENA, mais elle effectue des stages; sa mission est de traquer et débarrasser le pays des clandestins. Sur le quai, l'homm-e est sur le point d'être arrêté par la police. Alors, suite a des regards échangés elle décide de l'aider à s'échapper. On peut très vite remarqué le thème de base du roman: le dilemme, qui se pose aux personnages: Choisir entre l'amour ou le devoir et l'intérêt. Lui il a surtout intérêt à la séduire pour échapper à la police, pourtant, jamais il ne pense à cet aspect des choses lorsqu'il est près d'elle ou lorsqu'il est avec elle, pour lui c'est sûr c'est l'amour le plus fort. Elle devrait laisser tomber ce sans-papier qui ''l'attire'' pour ses études, l'homme qui partage déjà sa vie. Mais sur le quai elle hésite de plus en plus.
-Tout d’abord, l’œuvre ne se résume pas à ce qui se passe sur le quai: les personnages ont un passé: lui, il a fui un camp de réfugiés et dans la description qui en est faite, on pense forcément aux camps d’extermination des juifs: par exemple: désinfection, rampe d’embarquement, barbelés, train… Ainsi, ce roman sonne-t-il par là comme un hommage à tous ceux qui aident ceux qui sont persécutés, quitte à risquer, voir perdre la vie et celle de leurs entourages pour cela. L'homme qui partage sa vie, a une belle place, il s'occupe de politique, mais n'a pas vraiment le temps de s'occuper d'elle, on peut vite ressentir son manque d’affection qui sera remplit, par la suite, grâce au clandestin.