Critique de Candide
Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, est né le 21 novembre 1694 à Paris dans un milieu aisé et bourgeois. Il perd sa mère à 7ans. Lorsqu’il sort du collège des Jésuites de Louis Legrand, il adopte une phylosophie épicurienne. Ses vers satiriquent à propos du Régent lui valent d’être exilé mais il continue et est donc enfermé à la Bastille. En 1718, il a un grand succès avec la tragédie d’Oedipe et il choisit son pseudonyme: Voltaire. Il est recu à la cour lorsqu’une lettre de cachet l’envoie à la Bastille à nouveau. Il se réfugie alors chez Madame Châtelet. En 1745, Voltaire revient à Paris mais se voit obligé de se réfugier en Hollande après avoir publié la satire Le Mondain. Il est ensuite rappellé à Paris, protégé par Madame de Pompadour. Il devient histographe du roi et est élu à l’Académie Française. Mais il perd les faveurs de Louis XV qui ne l’apprécie pas. Voltaire se réfugie alors chez la duchesse du Maine. A Berlin, chez Frédéric II, il constate que le despotisme éclairé est possible. Il écrit Micromégas en 1752. Un an plus tard, il est digracié une seconde fois et est retenu prisonier. Indésirable en France, il s’installe à Genève où il publie, en 1759, à l’âge de 65 ans et annonymement Candide afin de régler les comptes avec le philosophe Leibniz ou plutôt son disciple Wolf, dont l'avatar comique semble bien être le docteur Pangloss - celui qui prétend bien dire tout sur tout. Voltaire va ensuite s’installer à Ferney, sur la frontière Franco-Suisse. Il correspond avec d’Alembert, Frédéric II et Diderot. En 1778, Voltaire fait un retour triomphal à Paris. Il meurt le 30 mai de cette année. Ses cendres seront transférées au Panthéon en 1792. Voltaire est sans doute autant connu pour ses écrits souvent caustiques que pour sa correspondance gargantuesque. C’est l’un des penseurs les plus importants de l’époque des Lumières, fondement de notre société démocratique: les droits de l’Homme; la devise de France inscrite au