Critique du ruban blanc
Affiche du film Le Ruban blanc
Le ruban blanc est un film de Michael Haneke, cinéaste autrichien née à Munich en 1942. Il se fait remarquer en 1980 grâce à ses audacieux téléfilms tel que les lemmings, puis sera à la tète de nombreux film récompensé par la palme d’or au festival de Canne comme Caché (2004) ou encore plus récemment Le Ruban blanc (2009) qui est un film en noir et blanc relatant des faits étranges se déroulant dans un village protestant de l’Allemagne du Nord à la veille de la première guerre mondiale dans un univers de violence . Une violence qui circulera à tour de rôle chez : les enfants de la choral de l’instituteur de vilage, le baron, le pasteur, les paysans… Nous allons aborder une critique de ce film en développant la manière dont la monstruosité circule tout au long du film et de qui possède le pouvoir et de la manière à laquelle nous pouvons lier les deux.
Dans cet univers de violence et même de perversité qui plane sur ce village de l’Allemagne du nord nous allons voir comment dans une société ‘’bien rangée’’ gouverné par l’aveuglement religieux et l’éducation très stricte va finalement basculer sur la monstruosité, une société qui porterait presque les germes du nazisme. Cette monstruosité va circuler toute au long du film à travers tout les personnages dans une espèce d’ordre social qui ira du baron qui est un être presque féodal jusqu'à la masse soumise que représentent les paysans en passant par les intermédiaires bourgeois représenté par le régisseur le pasteur le médecin ou encore l’instituteur. Une monstruosité dû à l’émergence de la lutte des classes et à l’incapacité des figures moral et scientifique représenté par le pasteur et le médecin ou encore a la présence abusive des pères voir encore l’inceste ou autre acte sexuelle voilé. Le film cherche presque à dévoilé les sources du fascisme a travers ces enfant qui