CRITIQUE "Illegal"
Travail de français n°9 : Analyse critique du film « Illégal » Elle rentre à la maison, une lettre dans la main. Un garçon l’attend, elle lui offre une sucette et le gronde lorsqu’il parle russe plutôt que français. Lorsque le petit dort, elle ouvre la lettre. Le courrier officiel l’informe : « Décision de refus de séjour avec ordre de quitter le territoire ». La femme se saoul alors en guise d’anesthésie, chauffe le fer à repasser et un moment plus tard son pouce se retrouve appuyé contre le fer brulant. Elle ? Tania, née en Russie, habite clandestinement à Bruxelles depuis maintenant plus de 8 ans. Sans papier, mais bien intégrée, elle a parvient jusqu’à présent à éviter tout contrôle. Pourtant le jour de l’anniversaire de son fils Ivan, Tania baisse la garde en parlant russe et tout tourne mal ; des policiers de l’immigration en civil l’interpellent pour procéder à un contrôle d’identité. Tania se fait arrêter et est emmené dans un centre de rétention aux couloirs sombres et défraîchis, où elle découvre avec stupeur une multitude de femmes et d’enfants dans l’attente angoissante de leur expulsion. Alors que son fils, lui réussit à s’échapper. La mère et le fils sont séparés. C’est en prévoyant cette situation que cette clandestine s’est brulé ses empreintes digitales 8 ans auparavant. Pour éviter d’être identifié et renvoyé dans son pays, elle garde l’espoir d’être relâchée. Des raisons qui ont poussé Tania à fuir la Russie avec son fils Ivan huit ans plus tôt, nous ne saurons jamais rien. Mais nous savons que ,sur le point d’être expulsée, Tania va néanmoins tenter l’impossible pour ne pas y retourner, rester en Belgique et retrouver son fils.
« Illégal » peut sembler pour certains être un déjà-vu, une histoire déjà entendue, des scènes déjà vues. Le film fait en effet écho a une à la tragédie qui a secoué la Belgique en 1998 lorsque Sémira Adamu, une jeune Nigériane de vingt ans emprisonnée