Critique: la censure pour l'échafaud - loco locass
Daniel Boucher aux Cowboys fringants, la promotion de l’indépendance du Québec est un sujet populaire chez les chanteurs de la Belle Province. Loco Locass ne déroge pas à la règle. Dans leur chanson "la censure pour l’échafaud", les paroles sont très osées et le groupe émet même des propos concernant le Canada qui peuvent être dérangeants pour certaines personnes. Cette chanson devrait-elle être censurée?
Dans un style musical rap-politico-poétique, le groupe québécois s’affaire à promouvoir la différente culture de leur pays. Tout au long de la chanson, Loco Locass accuse le Canada d’avoir posés des gestes racistes et ignobles dans le passé. Par exemple, ils rappellent que les plages en Ontario étaient interdites aux juifs, aux chiens et aux personnes de couleur noir ou même d’avoir tué des autochtones. Ce que le groupe accuse également au Canada est qu’on eu tendance à oublier et à censurer ces gestes inhumains (d’où vient le titre de la chanson). Le groupe de musique compare le Canada aux Nazis à l’époque de la deuxième guerre mondiale à cause de ses gestes antisémites (utiliser des cheveux de juifs comme textile). Lorsque Loco Locass dit "Ô toi KKKanada", le groupe fait référence à l’association raciste du Klu Klux Klan (KKK). Cela veut insinuer que le Canada est aussi raciste que le Klu Klux Klan. En fait, la chanson "la censure pour l’échafaud" est un ensemble de métaphores et de comparaisons entre le Canada et le racisme. La ligne qui représente le mieux la chanson est celle-ci :"Histoire d’horreur, mémoire poreuse". Cela veut dire que le Canada a effectué des atrocités et nous avons laissé celles-ci dans l’indifférence. Malgré ces gestes inhumains, le groupe Loco Locass a-t-il le droit d’accuser le Canada d’être un État raciste en le comparant au Klu Klux Klan ou même au Nazi et les paroles de la chansons sont-elles trop osées ?
Le vidéo-clip de la chanson nous montre, en premier lieu, les trois membres du