Critique littéraire american beauty
(American beauty à critique littéraire)
American beauty, sorti en 1999, est le tout premier et sans doute l’un des meilleurs films de Sam Mendes. En effet, ce chef d’œuvre a obtenu cinq oscars bien mérités dont celui du « meilleur film ». Ce film critique, de manière assez dérangeante car sincère mais captivante, la société américaine «bourgeoise » en donnant une bonne leçon de vie. En effet, ce dernier montre avec brio que cette société est loin d’être idyllique et en particulier cette famille qui, à l’extérieur semble parfaite mais qui est loin de l’être dans l’intimité puisqu’il y a un manque de dialogue, des frustrations…
Cela montre l’originalité de ce film dont les sujets sont d’actualités et réalistes comme l’homosexualité et l’homophobie, la drogue ou encore l’adultère. De plus, tout est moins tabou .
Cette œuvre dénonce subtilement le sentiment d’enfermement inhérent à la société de consommation. Cela se traduit par des problèmes de couples et un manque apparent de communication entre l’adolescente et les parents.
Quand au titre, il est recherché et original de part son ironie. En effet, le film ne montre pas du tout la beauté de l’Amérique mais au contraire les problèmes au quotidien d’une famille « quelconque ». A première vue, les Burnham sont une famille de banlieusards américains comme tant d’autres. Mais en réalité, Lester (joué par le merveilleux Kevin Spacey, qui a d‘ailleurs reçu l‘oscar du meilleur acteur pour American beauty), un quadragénaire apathique et frustré, étouffe dans sa petite vie cloisonnée.
Sa femme, Carolyn (interprété de manière formidable par Annette Bening), une psychorigide qui confond dynamisme et hystérie, le méprise ; sa seule passion, c’est l’argent.
Quant à sa fille, Jane (Thora Birch, terriblement touchante), une adolescente solitaire et complexée, elle l’ignore tout simplement.
La carrière professionnelle de Lester n’est guère plus brillante : le journal pour lequel il travaille