Critique théâtrale de la pièce annette

539 mots 3 pages
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CYNTHIA BRIAND

Suite au succès de sa précédente pièce Gros et détail, l’auteure-interprète Anne-Marie Olivier et son équipe nous arrivent avec une nouvelle pièce, présentée encore une fois en formule solo, intitulée Annette. Une pièce centrée sur la vie d’une jeune fille dont le destin semble tissé serré avec celui du Québec de l’époque. Juxtaposant théâtre, conte et humour, Anne-Marie Olivier confectionne l’existence d’Annette et nous fait voir le passé tumultueux de cette battante à la personnalité des plus attachantes.

Le soir du référendum de 1980, une jeune fille d’ouvriers du nom d’Annette Rochette est plongée dans le coma, victime d’un AVC, et voit les moments décisifs de sa vie défiler devant elle. En commençant par raconter brièvement les circonstances de sa création un jour de Saint-Jean Baptiste et en passant par sa venue au monde au beau milieu du défilé du Carnaval de Québec, cette partisane du tricot confie, en toute humanité, les expériences impitoyables qu’elle a du affronter au cours de sa vie depuis son quartier de Limoilou. C’est avec une grande mais attendrissante naïveté qu’Annette est projetée sur la glace et nous fait voir, à grands coups de patins, son histoire personnelle ainsi que celle dû Québec de 1954 à 1980, année de ses 26 ans.
La comédienne, vêtue d’une robe colorée en lainage et montée sur ses patins à lames, expose à ses spectateurs un conte de la manière la plus imagée qui soit. Ce récit raconté, aux tonalités parfois enfantines, porte sur le Québec, le hockey, la passion pour le tricot, la mort et à la fois la vie, celle d’Annette qui ne tient qu’à un fil.

La question nationale ainsi que les idéologies sociales des années ‘80 ne sont pas abordées de manière flagrante, mais plutôt dans une ambiance légère durant l’heure et demie du spectacle.
Le dynamisme du texte rédigé par Anne-Marie Olivier fait d’Annette un personnage très attachant de par la qualité de la langue de cette jeune

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