Croissance économique, mondialisation et mutations des sociétés depuis le milieu du XIXe siècle

INTRODUCTION :

La croissance économique désigne l’accroissement des richesses produites (biens et services) par une économie sur une période donnée.
On la mesure à partir de l’évolution du revenu national (PIB).

Au début du 19e siècle, la propagation du phénomène d’industrialisation tend à favoriser un essor durable de la croissance économique dans les régions qui sont concernées.
La mondialisation, c’est-à-dire l’essor des échanges internationaux, accompagne l’industrialisation et tend à propager la croissance économique.
Toutefois cet essor économique n’est pas linéaire et s’accompagne de crises plus ou moins fortes et plus ou moins durables.

Par ailleurs, l’économie mondiale semble s’être développée à partir de différents pôles depuis les débuts de la révolution industrielle.
Une économie-monde se met ainsi depuis un centre d’impulsion autour duquel les périphéries s’intègrent plus ou moins.
Berceau de l’industrialisation, le Royaume-Uni fut ainsi au centre de l’économie-monde du 19e siècle (TBI).
Au 20e siècle, il fut supplanté par les Etats-Unis, nouvelle hyperpuissance mondiale (TBI).
Mais au début du 21e siècle, la domination étasunienne ne semble plus être aussi incontestable que jadis et l’économie-monde apparaît plus multipolaire qu’auparavant.

Quoi qu’il en soit, il apparaît que l’industrialisation et la mondialisation ont profondément bouleversé les sociétés.
Les sociétés tendent ainsi à passer d’une dominante rurale à une dominante industrielle ce qui entraîne bien des bouleversements au sein des différents groupes sociaux et des hiérarchies qui en résultent (TBI).
La bourgeoisie s’impose comme dominante, formant l’élite des sociétés industrielles tandis que le monde ouvrier en vient à constituer le groupe social majoritaire bien que défavorisé.

Pour autant la société industrielle elle-même a connu des mutations récentes à tel point qu’on évoque